Pukkelpop festival, Hasselt, territoire ennemi, 11:20.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c'est aux aurores que nous nous lèverons Claire et moi pour nous rendre guillerettes à ce festival qui a, volgens mij, le prestige de posséder le meilleur line-up du paysage estival belge.
C'est un grand soleil, des rafraîchissements déjà nécessaires et Those Dancing Days qui nous accueillerons. Ces dernières, suédoises et sans prétention nous gratifient juste d'une musique rose, fraîche, pop à l'extrême... Un apéro pétillant et léger.
Nous ne restons à regret que trois chansons avec les allèchants Pete & The Pirates car ma comparse a développé une grande admiration pour les Dodos. Très absrait, peu abordable, il eut fallu écouter leur album avant de se trouver face à eux, mais j'ai malgré tout pu déceller une originalité fantasque et un doux psychédélisme. Une entrée en matière très veule sera heureusement éradiquée par des percussions à l'intensité croissante.
C'est alors que, munies de notre pancarte spéciale Heart In A Cage, nous nous plantons au deuxième rang pour Lightspeed Champion, personnalité singulière que nous chérissons. Avec un petit retard, il jouera toutes mes préférées, incluant la songeuse Midnight Surprise et sa multitude d'ambiances différentes et son solo ahurissant. Un set prodigieux, mais beaucoup, beaucoup trop court.
On presse le pas pour mes Girls, et une fois de plus, la magie opère. J'imagine qu'il en sera ainsi à chaque concert subséquent, et pour les siècles des siècles... Quatre fois en trois mois, et un amour qui ne risque pas de s'achever.
Pause allongées dans l'herbe avant de tracer la masse des métalleux de la main stage pour les enfants de la Guerre Froide. Ceux-ci commencent par Rubidoux, puis We Used To Vacation est le premier point d'orgue prévisible du concert. Seuls les indignes t-shirts Metallica, épuisés par les heures d'attente (qui n'en finiront pas di si tôt) ne bronchent pas et restent de marbe, ou pire, somnolants. Les plus vaillants d'entre eux proposeront de nous porter. Tirés à quatre épingles, pas très communiactif, les Cold War Kids ne me donneront pas la chair de poule que j'attendais. Ils ont joués leurs succès (exepté Tell Me In The Morning) ainsi que des extraits apétissants de leur nouvel opus. J'avoue être un rien déçue, mais j'imagine que dans une salle, plongée dans l'obscurité, j'apprécierais comme il se doit la voix torturée et les arrangement minutieux de ce groupe que j'aime beacoup.
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c'est aux aurores que nous nous lèverons Claire et moi pour nous rendre guillerettes à ce festival qui a, volgens mij, le prestige de posséder le meilleur line-up du paysage estival belge.
C'est un grand soleil, des rafraîchissements déjà nécessaires et Those Dancing Days qui nous accueillerons. Ces dernières, suédoises et sans prétention nous gratifient juste d'une musique rose, fraîche, pop à l'extrême... Un apéro pétillant et léger.
Nous ne restons à regret que trois chansons avec les allèchants Pete & The Pirates car ma comparse a développé une grande admiration pour les Dodos. Très absrait, peu abordable, il eut fallu écouter leur album avant de se trouver face à eux, mais j'ai malgré tout pu déceller une originalité fantasque et un doux psychédélisme. Une entrée en matière très veule sera heureusement éradiquée par des percussions à l'intensité croissante.
C'est alors que, munies de notre pancarte spéciale Heart In A Cage, nous nous plantons au deuxième rang pour Lightspeed Champion, personnalité singulière que nous chérissons. Avec un petit retard, il jouera toutes mes préférées, incluant la songeuse Midnight Surprise et sa multitude d'ambiances différentes et son solo ahurissant. Un set prodigieux, mais beaucoup, beaucoup trop court.
On presse le pas pour mes Girls, et une fois de plus, la magie opère. J'imagine qu'il en sera ainsi à chaque concert subséquent, et pour les siècles des siècles... Quatre fois en trois mois, et un amour qui ne risque pas de s'achever.
Pause allongées dans l'herbe avant de tracer la masse des métalleux de la main stage pour les enfants de la Guerre Froide. Ceux-ci commencent par Rubidoux, puis We Used To Vacation est le premier point d'orgue prévisible du concert. Seuls les indignes t-shirts Metallica, épuisés par les heures d'attente (qui n'en finiront pas di si tôt) ne bronchent pas et restent de marbe, ou pire, somnolants. Les plus vaillants d'entre eux proposeront de nous porter. Tirés à quatre épingles, pas très communiactif, les Cold War Kids ne me donneront pas la chair de poule que j'attendais. Ils ont joués leurs succès (exepté Tell Me In The Morning) ainsi que des extraits apétissants de leur nouvel opus. J'avoue être un rien déçue, mais j'imagine que dans une salle, plongée dans l'obscurité, j'apprécierais comme il se doit la voix torturée et les arrangement minutieux de ce groupe que j'aime beacoup.
Après ces talentureux blasés à wayfarer, c'est sur Tunng que notre choix se porte. Nous nous posons mentons lovés dans les mains, pensées vagabondes, dans le Chateau pour apprécier la doucette musique proposée. La salle est propice à ces ambiances agréables, couronnées par la toute jolie Bullets, la seule qui nous fera taper du pied.
Avec les Anglais de Futureheads, impossible de changer plus radicalement de registre. Un rock post-punk bête, rageux et répétitif, mais im-pa-rable. Des Maccabees colériques, en somme. On assimile les chansons à la seconde; la recette est tellement basique... et que je te marche sur les pieds, et que je crowdsurf allègrement, et que je te file des coups de coude, et que j'essaye de te mettre sur mes épaules, et que je colle mon torse suant sur toi... J'ai adoré. Premier brin de fougue de la journée.
Suite au vain passage chez Erol Alkan, nous assistons à la performance énergique de Blood Red Shoes. Ce n'est pas la première fois qu'un groupe se contente d'un duo batterie/guitare et ça n'égale en rien le génie de leurs illustres prédecesseurs, mais ils ont le mérite d'envoyer. You Bring Me Down, favorite de l'album, tient ses promesses, I Wish I Was Someone Better détruit les restes.
Fameuses lunettes kanyewest sur le nez, c'est dans le coin électro du site que nous nous acheminons pour Boys Noize. Un fragment de My Moon My Man, du Daft Punk et des beats séduisants, mais bien moins conculant qu'à la maison... Trop de monde, pas assez d'espace pour gesticuler librement (occupé en grand partie par un ours envahissant).
Nous nous empressons de taillarder la foule, il ne faudrait surtout pas se retrouver en fond de salle pour les exellentissimes Tokyo Police Club.
Les membres du groupe se démènent, Dave est adorable et assure la synchonisation basse/voix/replacement-de-la-mèche-dans-les-yeux à la perfection. Graham le remuant claviétiste nous fait admirer sa pantomime, chipote à ses touches et boutons comme si c'était un tic, les poignets et les genoux en pepétuelle crise d'épilepsie. Josh, magnifique lors de Nature Of Experiment brâmée tel un ode par le public. Toutes nos attentes seront comblées, j'aurais ma Citizens Of Tomorrow et même un rappel de choix avec Cheer It On. TPC est décidément un groupe sur lequel on peut compter.
Mais l'heure n'est plus à la rigolade, l'heure est ce qu'elle est et elle nous force à courir, que dis-je? sprinter jusqu'à la première rangée du Club qui attend encore The Rascals.
J'entrapperçois pour la première fois Miles dans les coulisses sur le côté droit de la scène. Fébrile, je n'en peux plus d'attendre.
Rascalize retentit enfin, faisant office d'intro. Et il apparaît, veste en cuir, cigarette au bec, air hautain. Il adresse quelque mots au public derrière les volutes qui dansent devant son visage et entamme le concert par People Watching mais arrête la chanson en plein vol pour modifier le son. A partir de ce moment-là, je suis sceptique quant à la modestie du meilleur ami de Turner. A mon grand soulagement, cette désagréable impression s'estompera rapidement, car l'individu s'avèrera être charmant, converse avec nous entre chaque chanson, offre avec dévotion sa bière à un gars qui la lui quémandait. Pas de The Glorified Collector, mais toutes les meilleures de cet album tendu, précis et impressionnant y sont passées. Quel régal d'entendre à l'oeuvre un tel compositeur, un talent démontré notamment avec la délicieuse Stockings To Suit.
Par moment, les éclairages me donnèrent l'impression que c'est Alex que se dressait devant moi, ce qui ne manqua pas de m'émouvoir.
Il continue avec la superbe I'd Be Lying To You. Pas une seconde je ne détourne les yeux de ce génie en devenir, ce qui me vaudra de partager avec lui une renversante conversation occulaire et zigomatique. Ce souvenir m'embaume encore aujourd'hui le coeur. Quel divin sourire que celui de Miles Kane (L)
Il conclu brillament le concert avec I'll Give You Sympathy. En grand monarque, il fait signe au roadie de tendre la setlist à des filles qui la lui avait demandé auparavant et offre deux de ses onglets. C'est entièrement sous le charme et avec sa cigarette que je m'en irai.
Treize concerts en quinze heures, je pense que l'on peu difficilement faire mieux, surtout si le lendemain est ponctué par In Transit, leur live aux Eurocks et diverses vidéos, dont l'interview des Cookie-Kooks par Simon Amstell.
Le genre de journée dont la réminiscense laisse béat de ravissement.GENRE.
10 mot(s) doux:
Territoire ennemi ?
Tu m'expliques ? :D
Par contre s'il y a bien un truc pour aimer & haïr le pukkelpop c'est le niveau trés élévé de la sécurité !
Tes reviews sont toujours un vrai régal (si si si on s'y croirait )
je regrette amèrement de n'avoir pu assister aux prestations de CWK , TPK & the Rascals ... Miles quoi !
Mais Je me rattraperai pour CWK @ Ab :)
Hé oui Le pukkelpop et ses festivaliers sont bien évidemment moins accueillants que Dour et ses .. heu ... festivaliers ? j'aurais plutôt tendance à dire fêtards m'enfin ^.^ .
L'affiche est meilleure mais à quel prix ?
J'ai horreur qu'on farfouille dans mon sac à main et qu'on jette devant mon regard consterné ma bouteille d'eau . (non mais l'eau c'est vital ! )
De plus ces chers flammands pourraient faire l'effort d'au moins parler quelques mots d'anglais (il m'a fallu 5 min pour comprendre qu'on me demandait mon passeport )
En plus les "coulisses" sont hors d'atteinte ... ça c'est impardonnable :D
Mais un valeureux chevalier de la sécu m'a sauvée d'un coup de pied en pleine tête (et oui les "slam")
point positif !
Non ,je n'y suis pas allée l'année dernière et toi ?
En parlant d'affiche et de 2007 celle de dour était quand même mieux l'année dernière (pas participé non plus j'ai juste comparé les affiches )
haha ces flamands alors ; ils sont sacrés =DD
décidément, tu réussiras tjrs à me faire "baver" avec tes articles, tu écris tjrs aussi bien !!!! quand je pense que qql jours avant j'étais par la sans penser que de tels artistes y étaient aussi ......
enfin je me rattrape pour l'olympia
bisous
Là vois tu tu dépasse allègrement le nombre de festivals à programmation géniale autorisés pour une personne par été. Ne serait-ce que pour TPC, je suis à nouveau jalouse.
Les CWK, je les avais vu l'année dernière, c'était d'ailleurs excellent, bien que forcément pas très "énergique" et les pauvres petits semblaient passablement perturbé par le public, car une demi-douzaine de mecs n'arrêtaient pas de faire du crowd-surfing (raison: trop d'alcool dans le sang), ce qui est assez hors sujet pendant un concert des CWK. Ils ne doivent pas voir ça souvent.
J'aime la façon dont tu mets une majuscule à "Cinq" en parlant de tu-sais-qui. (Cette phrase fait très Harry Potter quand même)
Les 30 piges de JC, c'est quand même bizarre, et très symbolique pour "notre" génération... oui je parle comme une ancienne combattante, mais bon, ça me fait un peu bizarre quand même. Je suis surement beaucoup trop fixée sur ce groupe! Quand ils vont finir par sortir un nouvel album, mon blog risque fort d'être environ consacré à eux à 95%. Et je serai encore plus invivable que d'habitude pour mon entourage, ça sera charmant.
Mais 30 ans... je te souhaite bonne chance pour être la première à lui souhaiter en tout cas !
Et oui, ça faisait longtemps :)
C'est très bien si tu as déjà convaincu tes parents de te laisser aller jusqu'à Paris en cas de concert de tu-sais-qui (donc en d'autres termes en cas de nécessité absolue), ça t'évitera d'emblée de nombreux problèmes.
Bon, moi au train où vont les choses, il est à 95% sûr que lors de leur prochaine tournée j'aurai dépassée la case bac, donc a priori moins de négociations pro-concerts seront nécessaires. Reste l'incertitude que je sois majeure au moment de la-dite tournée, mais cela nous emmènerait en avril 2010, et rien que de le dire, ça me semble extrêmement loin et personne n'a très envie d'avoir à tant attendre ! Ceci dit, mes parents savent l'importance que les Strokes ont pour moi, et je ne crois pas qu'ils essaieraient de m'empêcher d'y aller !
Tes négociations "même en cas de contrôle de maths" me font un peu penser à celles que j'ai du faire pour obtenir un billet pour le désormais sold-out concert de MGMT à Lyon en novembre ... rien ne pourra empêcher ma présence à ce concert, pas même un exam trimestriel coef 8 de philo!
bon courage pour te lever à 5h40 en tout cas.
Ce fut excellent bien qu'ils ont légérement massacré les premières chansons en jouant beaucoup trop vite et que le tout est aussi passé beaucoup trop vite :)
enfin là j'attends les photos pour poster quelques photos du beaux torses de notre cher Carlos :)
C'en est troublant, effectivement. Parfois les mêmes formules, les mêmes mots, et sans s'être concertées... et tout le temps le même ressenti. mais ce sont les pouvoirs psychiques ça. Ma Coline, je me souviendrai très longtemps de ces moments passés avec toi :D aspire juste la prochaine escapade, nocturne ou matinale, hé!
Tu sais ce que je t'envie le plus ? enfin disons en restant dans le cadre de la programmation de ce festival parce qu'en ce qui concerne l'ensemble de l'été ça commence à devenir sacrément rageant, bref, ce sont les Rascals. Et oui, parce que franchement cet album... agaga.
Déjà, je trouve que sa voix est vraiment semblable à celle d'Alex, ce qui ne peut évidemment pas être un défaut, mais il y a un vrai talent de compositeur dans ce "Rascalize". Donc, chance que tu as d'avoir vu le Miles on stage. Sans parler de tous les autres que je ne m'entionnerai pas histoire d'éviter la crise d'apoplexie (je n'exagère jamais).
La bise
Non mais c'est un paradis cette Belgique !!! quand je vois tous les concerts géniaux que tu as l'opportunité de voir, et tu m'annonces qu'en plus tu verras aussi les Last Shadow Puppets (à moins que ce ne soit Arctic Monkeys + The Rascals mais j'en doute fort) d'ici peu... AAAAH je vais déménager !
C'est en effet à l'East que j'espère voir les Mystery Jets, et je te raconte pas comment j'ai galéré pour en être sûre et trouver l'adresse. Et tu les as vu, EUX AUSSI ! gneugneugneu... hem, j'espère que je pourrai te dire si le chanteur va mieux !
Bises de la France, ce pays tout pourri (ou plutôt du Sud de la France)
on va faire un truc, tu me passes ton concert de tokyo police club et je te file n'importe lequel des miens, celui que tu veux, ok ?
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